Si les balises m’étaient contées

  • Parution initiale: 17 février 2021
  • Modification: 27 février 2021

À la rencontre des pionniers baliseurs de sentiers

Deuxième article sur le sujet passionnant des balises de sentier et de celles et ceux qui les ont installées.

Vous n’avez pas lu le premier article de la série ? le voici: Si les balises pouvaient parler.

Au retour de notre randonnée sur le sentier du Mont Kaaikop, revenus de notre faille temporelle, je ne pouvais en rester là. Les balises nous parlent, oui, mais elles sont laconiques quant à leur histoire. Je me suis donc mis à la recherche des pionniers et des baliseurs qui les ont installés. Le Club de plein air St-Donat m’a mis sur la piste de Claude Soucy. Claude connait bien le sentier du Mont Kaaikop pour avoir aidé à son entretien et à son balisage avec le Club de Montagne le Canadien (CMC).

  • « Pendant plusieurs années, à l’automne, sous la gouverne de Jacques Powell et avec l’aide de Maurice Day, responsable du balisage de plusieurs sentiers de ski nordique dans les Laurentides et Lanaudière, nous avons, comme membres du CMC, participé à la sauvegarde de ce sentier fabuleux », me raconte Claude.
  • « Tu serais bien avisé de les contacter pour en savoir plus. Les contacter est indispensable »

Il ne m’en fallait pas plus pour aller à leur rencontre. J’avais déjà commencé à écrire mon billet sur ces balises d’un autre temps et je voulais aller aux sources. C’est alors que, sans m’y attendre, je suis tombé sur des personnes généreuses et passionnées qui m’ont partagé leur histoire du sentier du Mont Kaaikop. Jacques Powell et Maurice Day y ont posé les premières balises. Vous savez, celles faites de couvercles de boîtes de conserve (voir article précédent Si les balises pouvaient parler). Réal Martel, pour sa part a fondé le Sentier national au Québec (SNQ). À leur façon, ils m’ont partagé leur histoire que je vous partage à mon tour, bien humblement.

Si vous permettez, traversons ensemble la faille temporelle, à la rencontre de ces bâtisseurs.

Jacques Powell me raconte que l’origine du sentier remonte probablement à 1948 pour permettre aux résidants d’une colonie de vacances,  gérée par la Jeunesse ouvrière catholique, d’accéder au point de vue situé au sommet du Mont Legault, comme on appelait le Mont Kaaikop à l’époque. Dans les années 1950, Charles Srkal créa un tracé partant de la route 329, non loin du Chemin de la Montagne noire qui devint le sentier du « Mont Legault ».

Les membres du CMC ont balisé le sentier du Mont Kaaikop à partir de 1975. Benoît Laflamme fabriqua les premières balises rectangulaires sans lettrage. Plus tard, le club obtint une commandite de la compagnie Continental Can Ltd qui leur fournissait des couvercles de boîtes de conserves. Elles étaient peintes à la main. Plus tard, dans les années 1990, Maurice Day réalisa les premières balises avec lettrage. Par la suite, les gestionnaires de l’Interval Coopérative de solidarité de plein air ont poursuivi avec des balises de coroplast.

Maurice me raconte, qu’en 1977, il a produit 400 balises bleues faites avec les couvercles de boîtes de conserve afin de rouvrir le magnifique sentier Nantel. D’ailleurs, il n’a jamais cessé de fabriquer des balises et en produit encore aujourd’hui pour les différentes organisations qui gèrent les sentiers un peu partout au Québec. Depuis le début de 2021, il en a produit 300.

Maurice Day a le plein air qui lui coule dans les veines. Il a joint le CMC en 1978 et en a été président en 2001-2002. Il s’est occupé de la section Entretien des sentiers pendant 9 ans, une division du CMC qui a été très active. Chaque année, le club organise des corvées  de déblaiement et d’entretien dans divers sentiers de la province. C’est un peu grâce à eux que nous profitons, encore aujourd’hui de ces belles pistes, dont certaines sont mythiques comme la Maple Leaf et la Nantel et bien sûr la Kaaikop.

En 2002, on célébrait les 25 ans de corvées de déblaiement au CMC, comme en témoigne ce napperon créé pour l’occasion.
(photo gracieuseté de Claude Soucy)
Production 2021 de balises par Maurice Day pour le compte de Plein-air Val-Morin
(Photo, gracieuseté de Maurice Day)
Activité de déblaiement du CMC. Sour la flèche de gauche: Robert Fortin. Sous celle de droite: Jacques Powell.
(Photo gracieuseté de Maurice Day)

Pour sa part, Jacques Powell, s’est initié au plein air en joignant le CMC en 1968. Il crée la section Randonnée pédestre du club en 1972. Il aura présidé aux destinées du CMC à deux reprises.

Très vite, Jacques et les membres du club se préoccupent de la pérennité des sentiers patrimoniaux de ski de fond et, dès 1990, menés par Robert Fortin, ils mettent sur pied des campagnes de sensibilisation pour leur protection. Le développement immobilier des Laurentides les a mis à mal et plusieurs sentiers sont aujourd’hui perdus ou amputés d’une large partie de leur tracé initial.

Extraits d’une lettre de 1991 envoyée par le CMC à la Chambre de commerce de Saint-Faustin, Lac Carré et Supérieur (Document gracieuseté de Jacques Powell)

Jacques, Maurice et Robert, tous trois épris de plein air et de nature, sont aujourd’hui membres honoraires du CMC. On les voit, ici sur la photo, rassemblés lors d’une corvée de déblaiement de sentier, à la fin des années 1980.

« Nous y en avons mis du travail sur ces sentiers !
Mais ça en valait la peine, nous en avons retiré d’immenses plaisirs »

– Robert Fortin

Corvée de déblaiement sur le sentier du Mont Kaaikop, fin des années 1980,
De gauche à droite: Jacques Powell, Maurice Day et Robert Fortin, trois membres honoraires du CMC
(Photo gracieuseté de Maurice Day)
Corvée de rénovation du refuge de l’Appel sur le sentier Inter-Centre (Saint-Donat) en 2005. Jacques Powell, à la fenêtre, observe, d’un oeil amusé, Robert Fortin sous la supervision discrète de Claude Talbot (dans la pénombre).
(Photo gracieuseté de Jacques Powell, crédit photo: Claude Soucy)

Réal Martel est également un pionnier. Il a fondé le Sentier national au Québec qui est aujourd’hui géré par Rando Québec.

« Adolescent, à la chasse, on balisait nos sentiers en en brisant l’écorce d’un arbre, en donnant des coups de hache dans le sens d’où on arrivait et dans le sens aussi vers où on se dirigeait. » – me raconte-t-il.

« Tout a commencé par une excursion à la Terre de Baffin en 1978. Nous avons ensuite , ma conjointe et moi, joint le Club de montagne le Canadien. C’est avec les membres du CMC que j’ai découvert une partie des Pyrénées, l’Appalachian Trail  et surtout l’entretien de sentiers, là où je me sens connecté avec la nature.» – poursuit-il.

Réal s’est impliqué au niveau de l’entretien des Sentiers de l’Estrie où il a contribué à faire revivre le sentier du Mont Écho qui était alors fermé depuis plusieurs années. Mais quelque chose de plus grand l’attendait. Quelque chose n’allait pas dans les Laurentides. Le développement immobilier privé menaçait les sentiers que Jack Rabbit avait développés, entretenus en partie par le CMC.

« Alors à l’été 1989, sachant qu’il ne me restait que 10 mois à la présidence de la Fédération québécoise de la marche, je décidai de lancer dès janvier 1990 le développement du Sentier National au Québec (SNQ) car j’aimais la nature riche du Québec propice à ce type de grand sentier qui fut lancé dans les années 1970 au niveau canadien mais encore en dormance au Québec. J’ai présidé le comité du SNQ pendant plus de 25 ans. » – renchérit-il.

Réal Martel a présidé de Conseil québécois du Sentier Transcanadien pendant 5 ans de 1996 à 2001. Il a milité pour que le Sentier National au Québec soit préservé des usages motorisés. Il a consacré 36 ans de sa vie à l’entretien bénévole des sentiers que nous utilisons aujourd’hui. Réal se rappelle que lors d’une inauguration de sentier, le très honorable David Johnston alors gouvereur général du Canada, lui avait dit, en lui serrant la main, qu’il était le plus grand développeur de sentiers au Canada. Réal Martel n’a cessé de se consacrer à l’entretien et au développement de sentiers, activité qu’il exerce encore aujourd’hui.

Aujourd’hui, les choses ont bien changé. On ne peinture plus les arbres  comme au début du Sentier national. Les plaquettes de bois prenaient beaucoup de place dans les sacs à dos lors des corvées de balisage. Les nouvelles balises installées sur le Sentier national, toujours aux couleurs rouge et blanc sont plus durables et affectent moins la santé des arbres. C’est plus facile aussi de modifier le tracé des sentiers au besoin en les changeant de place.

Différentes balises, anciennes et récentes qui marquent le Sentier national au Québec

Je n’aurais pas pu vous raconter ces belles histoires sans l’aide de Claude Soucy qui m’a mis sur la piste de ces pionniers. Il a aussi été membre du CMC de 1983 à 2015. À partir de 2000, il sera responsable de la section Entretien des sentiers pendant cinq ans assisté par Michèle Benoît, sa conjointe.

  • « À chaque automne, le club programmait une vingtaine de sortie d’entretien, les weekends. Le CMC fournissait tous les outils. Nous allions dans plusieurs sentiers des Laurentides, de Lanaudière, de l’Estrie et même dans les Adirondacks. Nous entretenions les sentiers publics offerts au ski de fond. » – me raconte Claude.
  • « À chaque année, comme c’est la coutume au CMC, les membres sont invités à guider une sortie. Ma sortie fétiche était une randonnée au Rochemaure à l’automne, pour les couleurs et la même, en hiver, en ski de fond. Une sortie d’environ 14 km (5h). On finissait ça avec un pot après la sortie. » – se souvient-il.
Corvée d’entretien sur le sentier des Contreforts à l’automne 2004.
À gauche, assis: Michèle Benoît et Claude Soucy. Au centre, portant le dossard du CMC: François Rivest. À l’arrière, debout: Maurice Day et Paul Perreault, grand défricheur du sentier des Contreforts.
(Photo, gracieuseté de Claude Soucy)
Corvée d’entretien sur le sentier Inter-Centre, au refuge Le Nordet , automne 2004.
Claude Talbot, au centre, entouré de Jacques Powell et Claude Soucy. Claude Talbot est un défricheur émérite du sentier Inter-Centre. À l’extrême gauche: Robert Fortin.
(Photo gracieuseté de Claude Soucy)

Aussi épris de nature et de plein air que ses comparses du CMC, Claude Soucy s’occupe toujours d’entretenir les sentiers dans son coin de pays. Présentement, avec le Comité Forêt, Cartes et Sentiers de L’Association du Lac Croche, à Saint-Donat, il poursuit la tradition du CMC en entretenant et balisant les sentiers du secteur en partenariat avec le Club de Plein Air de Saint-Donat et la Municipalité de Saint-Donat qui a fait des investissements considérables pour la signalisation et la promotion des sentiers de son territoire.

Corvée d’entretien sur le sentier national des Contreforts, Notre-Dams-de-la-Merci en 2004. Yolaine St-Germain et Claude Soucy s’affairent au sciotte pendant que Maurice Day semble prier le ciel que tout ira bien.
(Photo gracieuseté de Claude Soucy)

Homme de tradition, Claude utilise toujours la bonne vieille méthode des balises faites avec des couvercles de boîtes de conserve, qu’il peint lui-même à la main. Ce sont maintenant les usagers des sentiers qui lui fournissent les couvercles usagés, un bel exemple d’esprit communautaire et de recyclage.

Claude Soucy à l’oeuvre préparant les prochaines balises à installer.
(Photo gracieuseté de Claude Soucy)

Remerciements

J’ai découvert, à la vue d’un simple couvercle de boîte de conserve cloué sur un arbre sur le sentier du Mont Kaaikop, un monde que je ne connaissais pas. Celui des pionniers qui sont à l’origine des sentiers dont nous profitons aujourd’hui, été comme hiver, à pied, en raquettes ou en ski. J’ai été privilégié de faire leur rencontre et de connaître un peu de leur histoire.

Merci  Maurice Day, Jacques Powell, Robert Fortin, Claude Soucy et Réal Martel pour ce que vous avez fait et faites encore aujourd’hui pour le développement du plein air au Québec. Merci pour votre généreuse contribution à ce saut dans la faille temporelle. Le temps que vous m’avez consacré et les documents et photos historiques que vous m’avez partagés ont rendu possible ce clin d’œil aux bâtisseurs que vous êtes. Merci au Club de Plein air St-Donat et à Rando Québec de m’avoir mis sur leur piste.

Photos et documents, gracieuseté de Maurice Day et Jacques Powell

Vous n’avez pas lu le premier article de la série ? le voici: Si les balises pouvaient parler.

Repères

Pour en savoir plus sur le Club de montagne le Canadien et le Sentier national au Québec:

Le Club de montagne le Canadien est toujours actif aujourd’hui et propose des sorties de randonnées (ski de fond, raquettes, randonnée pédestre), des corvées de déblaiement, d’entretien et de balisage. Le Sentier national au Québec est maintenant géré par l’organisme Rando Québec.

27 réflexions sur “Si les balises m’étaient contées

  1. Ping : Si les balises pouvaient parler – Derrière l'horizon

  2. Jacques Powell

    Merci Robert pour votre curiosité qui nous a mené à un devoir de mémoire. Il faut mentionner qu’au cours des décennies nous avons été secondés, non seulement sur le Kaaikop mais aussi sur d’autres sentiers, par de nombreux camarades. J’espère que votre texte incitera davantage de personnes à s’impliquer afin d’assurer la pérennité des sentiers patrimoniaux des Laurentides, et
    ailleurs au Québec. Une règlementation en ce sens de fait toujours attendre de la part de nos gouvernements, et ce n’est cependant pas demain la veille si on en croit la menace de coupe forestière qui pèse actuellement sur le Kaaikop.

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    1. Robert de l'Etoile

      Merci Jacques de vos bons mots. Vous savez, je ne connaissais pas l’existence du Club de Montagne le Canadien il y a 2 semaines. J’ai été fasciné par vos histoires. Merci de m’avoir partagé vos souvenirs. Le sujet de la pérennité d3s sentiers patrimoniaux est plus actuel que jamais. Je leur souhaite longue vie, et puisse mon article contribuer à éveiller les consciences.

      Au plaisir,
      Robert

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  3. François de l’Etoile

    Wow!!! Super reportage!!! Captivant de connaître le passé de ces balises et les hommes et femmes qui passionnément ont entretenu la vie de ces sentiers. Félicitations pour ta curiosité et ton intérêt pour tous ces gens qui travaillent dans l’ombre. Ta plume jette un éclairage sur des pages d’histoires inconnues et ces gens ont sûrement apprécié que quelqu’un s’intéresse finalement à eux. Bravo !!!

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  4. Georges de l’Etoile

    Voilà un récit captivant et original qui met en vedette ceux qui travaillent dans l’ombre. Bravo Robert pour cette initiative et cette recherche et merci à ceux qui permettent à ces sentiers d’avoir une vie riche d’aventures !!!

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    1. Robert de l'Etoile

      Merci Georges, c’est gentil. Si ce n’était pas de ces pionniers, nos forêts seraient moins accessibles. Le grand défi est toujours de préserver ce patrimoine du développement et de l’exploitation excessive.

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  5. Lili

    Merci pour ce magnifique article. Derrière les chemins que nous empruntons, nous sommes souvent ignorants du travail, de l’investissement, de la générosité et de l’amour portés à ces sentiers. Ces bâtisseurs de chemins nous offrent des moments de grâce qui seraient impossibles sans leur travail acharné. Merci de guider nos pas depuis si longtemps et si généreusement.

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  6. Cécile Fournier

    Wow! Récit fort intéressant! Bravo de mettre en lumière ce côté du plein air souvent, hélas, désintéressé par les usagers! À mon humble avis, Le récit vaudrait la peine d’etre soumis à une société d’Histoire du coin! Restez curieux, Vous faites œuvre utile! 👍

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    1. Robert de l'Etoile

      Merci de vos bons mots. Bonne suggestion, mais je n’ai à peine gratté que la surface de e monde fascinant. Si vous saviez ce que ces gens pourraient raconter. J’ai été privilégié de faire leur connaissance.

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  7. Robert de l'Etoile

    (De la part de Guy Daoust)

    Très beau reportage sur les balises et les gens derrière ces repères. Le travail de tous ces pionniers me rappelle celui des CCC(Civilian Conservation Corps) qui ont travaillé à la mise en place des parcs nationaux américains .

    Ces textes et photos méritent une publication dans un journal ou une revue spécialisée. Je t’encourage à le soumettre.

    J’ai bien aimé la photo de Jackrabbit Johansen. Quand j’ai fait le marathon canadien de ski de fond c’est lui qui a ouvert le 1er kilomètre, il avait 102 ans!

    Bravo! au reporter mais encore plus aux volontaires courageux et très dévoués.

    Guy Daoust
    Skieur des Laurentides

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  8. Chantal Secours

    Merci beaucoup et j’adore l’idée des balises avec les couvercles de boîte de conserve.
    Chaque fois que je les vois, je fais un voyage dans le temps et je profite pleinement de ce temps.
    Bravo pour votre dévouement, vous êtes des semeurs de bonheur.

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  9. Martel Réal

    Merci beaucoup M. de l’Étoile de faire revivre ce passé avec ces Claude, Jacques, Robert et Maurice avec qui j’ai fait mes premiers pas dans l’entretien des sentiers. Ils ont contribué à me rendre si heureux à faire de l’entretien avec des bénévoles amants de la nature, amants de rando. C’est grâce à ces grands du CMC que les traces de M. Johannsen reste gravées dans le sol laurentien.
    Aujourd’hui je continu à être heureux mais en entretenant le Sentier national que j’ai fondé en 1990. Bonne continuité à vous et tous les bénévoles en sentiers.

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    1. Robert de l'Etoile

      Merci beaucoup M. Martel. Votre commentaire est touchant. Vous êtes vous-même un pionnier. Je vais m’assurer que Claude, Jacques, Robert et Maurice prennent connaissance de votre commentaire.

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    1. Robert de l'Etoile

      C’est fou ce que la vue de quelque chose d’inusité peut mener à des découvertes inattendues. J’ai été fasciné par ces balises, je l’ai été encore plus par ma rencontre avec ces pionniers. Merci de ton commentaire.

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  10. SUUUUPERs articles!

    suite possible…
    au delà des balises…

    Je vient tout juste de faire le Kaaikop en ski, 2 fois et 1/2 dans la dernière semaine…
    curieux de savoir où on en est ?
    Jean
    Membre du CMC / bénévole à l’Interval / membre de la coalition pour la protection du Mont Kaaikop

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    1. Robert de l'Etoile

      Merci Jean de votre commentaire. Je pense que vous êtes aux premières lignes pour savoir où en est la situation actuelle du Mont Kaaikop. Mes articles se voulaient plutôt un hommage aux pionniers qui ont entretenu le sentier (et plusieurs autres) dans le passé. N’hésitez pas à partager les articles dans vos réseaux.

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