Projet Anticosti, partie 3: De St-Fabien-de-Panet à St-Juste-du-Lac

Du 30 mai au 06 juin 2021

Suivez notre progression sur la carte dans l’onglet « Où sommes-nous ? » Consultez notre « Livre de bord » pour les détails journaliers. Abonnez-vous au blogue ou à la page Facebook Derrière l’horizon pour ne rien manquer.

Le parc des Appalaches

Il a fait froid cette nuit et une petite attisée dans le poêle à bois réchauffe le refuge. Après une journée de repos, nous reprenons la route. Au programme aujourd’hui: une visite du parc des Appalaches, le long du chemin des Limites jusqu’à Ste-Lucie-de-Beauregard. Au premier abord, le parc a une vocation de randonnée pédestre. Les sentiers sont nombreux et une douzaine de refuges y sont aménagés. Le nôtre était près de la route mais il fallait tout de même s’y rendre par le sentier pédestre.

Nous voilà prêts à repartir à la découverte du Parc des Appalaches
Encore faut-il revenir à la route pour poursuivre notre chemin

Le chemin de Limites est en gravier. Pas l’idéal pour les cyclotouristes que nous sommes mais il est assez bien entretenu. Le gravier frais étendu récemment nous donne du fil à retordre. Autrement la surface est de terre très compacte. Quelques secteurs de sable mou nous ont forcé à descendre de monture pour marcher. 

Qui a dit que les cyclotouristes ne pouvaient pas négocier les chemins de gravier ?

Plusieurs ruisseaux et cascades parcourent le parc. Des passerelles y sont aménagées lorsque les sentiers doivent les enjamber. Notre premier arrêt est au Barrage des graveurs. Une passerelle en forme d’arc y est installée. La halte donne sur un plan d’eau et nous assistons à un concert de chant de grenouilles. Du jamais entendu. Au début, nous pensions que c’étaient des oiseaux ou des canards mais plus on écoutait plus on réalisait qu’il s’agissait de batraciens.

Passerelle du Barrage des Draveurs

La chute à Devost n’est qu’à 500 mètres de la route. Nous camouflons nos vélos et partons à sa rencontre. Une belle chute qu’une jolie passerelle surplombe. Un site magnifique. Le parc semble désert en ce dimanche ensoleillé, que quelques randonneurs nous croisent.

La chute à Devost

Poursuivant notre route, la chaussée se dégrade et nous devons passer à travers un secteur caillouteux qui rend la conduite du vélo périlleuse, par chance ce n’est pas très long. Plus loin, la route carrossable se transforme en sentier que les voitures ne peuvent utiliser. Et voilà qu’on doit traverser le Pont Brûlé, un pont piétonnier suspendu propre à donner le vertige en le traversant.

Le pont Brûlé, qui enjambe la rivière Noire Nord-Ouest
Coeurs sensibles s’abstenir. Le pont Brûlé a la bougeotte !

La chute à Dupuis offre un superbe paysage. Des refuges y sont aménagés tout près. Il faudra bien revenir pour y séjourner, peut-être en hiver, qui sait ?

Ste-Lucie-de-Beauregard n’offre pas beaucoup de services. Une petite épicerie, une station-service, une église et, oh surprise, un bloc sanitaire publique muni de toilettes, de douches, laveuse/sécheuse et électricité. Il n’y a pourtant pas de camping à proximité. Justement, nous n’avons pas d’endroit ou planter notre tente et un bivouac tout près du bloc sanitaire sera de mise. La téléphonie cellulaire n’a pas encore atteint ce village. Nous avons un accès restreint dans un périmètre de quelques mètres autour du bureau d’accueil du Parc régional des Appalaches qui ont installé un dispositif d’amplification. Autrement, c’est le désert technologique.

Comme il est tôt, nous en profitons pour folâtrer en ville, faire nos courses et prendre une bière sale sur le bord de la rivière Noire Nord-Ouest. 

Une Escarmouche au bord de la rivière. Non, non, pas une chicane, une bière sale comme on les aime !

Une fois notre souper terminé, en toute discrétion, nous nous dirigeons vers notre site de bivouac, derrière le bureau de poste, tout près du terrain de balle. Il tombe des grains, la tente est montée en un rien de temps. Il est 19h30 et nous voilà au lit !

Huit degrés sous la pluie

Notre empressement à monter notre tente hier soir, alors qu’il commençait à pleuvoir nous a fait omettre la règle 1 du camping: Choisir l’emplacement adéquat. Nous nous étions placés dans un petit creux, tout petit. Comme il a plu toute la nuit, l’eau s’est accumulée sous la tente et on s’est réveillés avec de l’eau sous les matelas. On ne nous y reprendra plus!

Après avoir démonté le campement mouillé et pris notre petit-déjeuner dans le bloc sanitaire, nous voilà en route. Il fait 8 degrés. Comme les options de camping et d’hébergement s’avèrent limités le long de notre parcours initial. Nous changeons nos plans et rejoignons le fleuve à hauteur de L’Islet-sur-mer. Nous rejoindrons plus tard Pohénégamook à hauteur de St-Alexandre-de-Kamouraska. 

La pluie reprend. Nous étions préparés, imper, tuque, gants, couvre-chaussures. Huit degrés sous la pluie c’est froid. Nous apprécions nos manteaux Arc’teryx Beta SL, parfaits pour la rando et le cyclo, avec son capuchon qui couvre bien le casque.

Nous nous dirigeons au camping municipal Rocher Panet à L’Islet-sur-mer. Ils sont bienvenue cyclistes. Sauf que, en ces temps pandémiques, leur salle communautaire et abris sont fermés. Comme il pleut abondamment et que notre tente est déjà mouillée de la veille, nous optons donc pour une nuitée à l’auberge la Marguerite, bienvenue cyclistes elle aussi. Dans le confort de notre chambre, nous faisons sécher tout notre matériel et profitons d’un répit au sec et au chaud. Vivement les températures estivales.

Pas de côtes, vent de dos.

Un petit-déjeuner servi à la chambre, le manger en peignoir, boire son café dans une tasse de fantaisie. Un service cinq étoiles à l’auberge la Marguerite. Il faut faire attention de ne pas y prendre goût notre vie de cyclo-nomades en serait affectée. Quoiqu’il en soit, ce luxe d’un jour fut bien apprécié.

L’auberge la Marguerite à L’Islet-sur-Mer

Aujourd’hui, notre destination est St-André-de-Kamouraska. Comme nous avions fait ce trajet l’an dernier, nous en modifions le parcours. À La Pocatière, nous bifurquons en ville faire des emplettes et nous continuons sur la route 230, parallèle à l’autoroute 20. Nous aurons fait 35 kilomètres tout au plus sur le même parcours que précédemment. 

Il fait beau, le soleil voudrait bien nous réchauffer mais le vent s’est mis de la partie. Il a beau faire 18 degrés, avec un vent à écorner les boeufs, vous savez, le facteur éolien ?

Oui, du vent, du gros vent comme on le craint à vélo. Mais cette fois-ci, il était de dos. Imaginez, nous avons roulé sur le plat pendant 85 kilomètres vent de dos. Du bonbon ! Une jouissance pour les quadriceps. Le paysage maritime nous change des montagnes appalachiennes. L’air est salin. Il faut en profiter, ce sera de courte durée. Demain, nous rentrons dans les terres retrouver nos côtes chéries.

Les nuits froides sont derrières nous, enfin on l’espère, ce soir reprise du camping après quatre nuits passées au chaud. Il fera 12 degrés cette nuit. Ce soir, le soleil se couche derrière les montagnes de Charlevoix, de l’autre côté de ce fleuve majestueux qu’est le Saint-Laurent.

Coucher de soleil sur les montagnes Charlevoix vu du camping de la batture de la SEBKA à St-André-de-Kamouraska

Du fleuve aux frontières

Nos voisines de camping, qui sont arrivées sur le tard hier soir (nous étions déjà dans la tente), ont piqué notre curiosité avec leur équipement. Sur leur site, que leur Dodge Caravane. Pas de tente, rien d’autre. On s’est dit: « il doivent dormir dans la van ». Lorsqu’elles en sont ressorties, on a pu voir leur installation. Un kit qui transforme votre mini-fourgonnette pour le camping de style « van life« . Fait par une entreprise québécoise, Roadloft, qu’elles nous disent. Elles ont découvert Roadloft à l’émission Les dragons. Bien pensé, plein de rangement. 

« Chérie, quand on sera vieux, on s’équipe comme ça, pis on part dans l’ouest américain »

Nous quittons notre beau fleuve que nous aurons côtoyé pendant un jour pour rentrer dans l’arrière-pays, direction Pohénégamook et Rivière-Bleue. De bonnes côtes, de la forêt, beaucoup de forêt. Entre St-Alexandre-de-Kamouraska et Pohénégamook, il n’y a que ça, de la forêt.

À mi-parcours, en mangeant notre lunch, nous avons réalisé que nous venions de franchir les mille premiers kilomètres de notre périple. C’est pas rien tout de même. Il y a quelques jours, nous atteignions l’équivalent de l’altitude du Mont Everest en terme de mètres d’ascension. De belles statistiques tout de même.

Mille bornes ! On célèbre notre millième kilomètre durant notre pause lunch

Après une longue et agréable descente vers Pohénégamook, un pause s’impose. Il y a une crèmerie et elle est ouverte ! Quel délice, la dernière remontait à Coaticook. Nous étions en manque.

Selon Google Map, le camping que nous avons repéré est dans le village de Rivière-Bleue. On l’a cherché, rien à faire. Pas de panneau, pas d’annonce, rien. 

  • « Pardon monsieur, il est où le camping à Rivière-Bleue ? »
  • « Euh, camping ? Hum…. » répond-il, d’un air dubitatif.
  • « Ben, ça doit être à la sortie de la ville, environ un demi-kilomètre. Y a un restaurant devant. »

Effectivement, à la sortie de la ville, il y a quelque chose. Une halte municipale munie de toilettes et d’eau courante potable. Ce fut peut-être jadis un camping mais plus maintenant.

Un coup de téléphone au camping convoité nous informe qu’il est sept kilomètres plus loin, hors de notre parcours. 

  • « C’est combien pour la nuit » demandai-je au responsable
  • « Ah, pour vous, pas cher, des Québécois, à vélo, pas cher »
  • « Vous voulez pas me dire combien ? » insistai-je.
  • « Ben pas cher, c’est pas cher. En bas de dix piastres. C’est pas cher »

On s’est regardés, Françoise et moi, puis on s’est dit, pourquoi on ne reste pas ici ? On est tout seul, il y a des toilettes et de l’eau. Et c’est vraiment, mais vraiment pas cher ici.

Nous pensions être seuls ce soir. C’était sans compter nos amis moustiques et mouches noires. Des nuées. Pour la première fois depuis que nous les avons achetés l’an dernier, nous avons recours à nos moustiquaires de tête. Un article essentiel en ce début de période estivale ou les bestioles règnent sur les boisés.

Au final, c’est Google qui s’était trompé. Le camping est mal positionné sur la carte. On a bien dormi pareil, un peu frais au petit matin, 7 degrés.

Bivouac à la halte municipale de Rivière-Bleue

Le bivouac de la nuit dernière s’est avéré tout-à-fait adéquat. Quelques badauds se sont pointé le nez, sans plus. La journée ne sera pas très longue, un arrêt à la pharmacie de Cabano pour régler un petit problème passager. 

À Cabano, pardon, Témiscouata-sur-le-Lac, on se paie, oh grande première, notre premier repas au restaurant en terrasse depuis le grand confinement. De la poutine à part ça, rien de moins ! On voit la lumière au bout du tunnel covidien.

Nous terminons la journée à Notre-Dame-du-Lac, pardon, Témiscouata-sur-le-Lac, sous la menace grandissante de pluie. La piste cyclable Petit Témis relie les deux secteurs de la ville en longeant le lac. Un autre petit bijou de piste cyclable sur l’emplacement d’une ancienne voie ferrée. À l’arrivée, on se hâte de monter la tente avant la pluie. 

Sur la piste cyclable Le Petit-Témis entre Cabano et Notre-Dame-du-Lac

Nous sommes, une fois de plus, choyés par un emplacement de camping sur le bord d’un lac, le grand lac Témiscouata. Encore ici, il est tôt en saison et nous sommes les seuls campeurs en tente. Nous avons l’embarras du choix des trois terrains sans services disponibles.

Au camping municipal de Témiscouata-sur-le-Lac

Le camping a une salle de lavage et nous en profitons. Premier essai infructueux. La laveuse a gobé nos deux pièces d’un dollar et n’a pas bronché. Comme il est passé 16h, le personnel a quitté les lieux et nous voilà déçus jusqu’à ce qu’un employé du camping, qui y réside aussi, se pointe pour, lui aussi, faire son lavage. Dans sa gentillesse il nous rembourse les deux dollars et nous offre de tester l’autre machine. Elle fonctionne ! Nous voilà sauvés. Nous aurons du linge propre à se mettre sur le dos demain. Le temps d’une brassée et d’une « séchée« . Nous profitons de la salle de lavage pour prendre notre apéro au sec. Dehors, il pleut comme vache qui pisse et les salles communautaires sont fermées pour les raisons qu’on connaît. 

  • « Tant qu’à faire, on pourrait souper ici aussi, il pleut toujours », dis-je à mon Amoureuse.
  • « Pourquoi pas, autant joindre l’utile à l’agréable » répondit-elle.

Et nous voilà dégustant nos sushis assis confortablement dans la salle de lavage. Que demander de mieux !

Pas facile la vie des cyclotouristes éprouvés par les caprices de la météo

Nous profitons d’une accalmie pour courir vers la tente et ranger notre matériel avant que la pluie ne reprenne. 

Rendez-vous manqué

  • « Tu vois, notre prochain dodo est juste en face, de l’autre côté du lac » 
  • « Oh, cool ! On aura une toute petite journée à rouler. Pourvu que la traverse fonctionne »

La traverse qui relie Notre-Dame-du Lac au quai de St-Juste-du-Lac est tout près du camping. Une fois au quai St-Juste, on n’aurait qu’à rejoindre le parc, un petit dix kilomètres. Le problème, c’est que le traversier n’est pas encore en fonction, lui qui devait l’être à partir du premier juin. 

Ce rendez-vous manqué nous fera faire un détour par Dégelis, 54 kilomètres pimentés de quelques bonnes côtes casse-pattes. 

La piste cyclable du Petit Témis nous mène à Dégelis. Une superbe piste en poussière de roche, ancienne voie ferrée donc sur le plat. Elle borde le lac Témiscouata. Un délice pour le cyclotouriste. 

La piste cyclable le Petit Témis, entre Notre-Dame-du-Lac et Dégelis

Nous comptons fait une pause prolongée de deux ou trois nuitée au Parc National du Lac Témiscouata. Il nous faut des provisions pour tenir le coup car il n’y a rien à proximité du parc. À Dégelis, nous chargeons nos sacoches et sac à dos de victuailles pour les deux prochains jours. Quelques kilos en plus à transporter et à hisser en haut des côtes. La route se corse après Lots Renversés. Ce n’est pas une faute d’orthographe, il y a bien un village qui s’appelle ou plutôt s’appelait Lots Renversés. C’est maintenant fusionné à St-Juste-du-Lac. Les côtes à 10 et 11% s’enchaînent et grugent notre énergie. Au sommet de la dernière, on aperçoit le lac et nous avons une pensée pour notre traversier resté à quai. 

Nous pénétrons dans le Parc national du Lac Témiscouata par l’entrée St-Juste, au bout d’un chemin de terre. De là, nous empruntons la piste Grey Owl qui nous mènera au centre de services et à notre camping. La passerelle qui enjambe la rivière Touladi est étroite, ne laissant passer que les piétons et les cyclistes. Enfin presque. Avec nos vélos chargés, nos sacoches arrières frôlent les rambardes de chaque côté. Il s’en est fallu de peu pour qu’on doivent les retirer et faire un « portage ».

Le sentier Grey Owl est en poussière de roche en milieu forestier. Très agréable à rouler. Enfin, le camping est en vue. Nous nous poserons ici pour quelques jours. La saison des moustiques bat son plein ici aussi en plein bois. Il faut en faire abstraction pour ne pas virer fou. Le moustiquaire de tête: ne partez pas sans lui!

Piste multifonctionnelle Grey Owl du Parc national du Lac Témiscouata

Le farniente

Un jour de congé aujourd’hui, pour se déposer et se reposer. Nous découvrons le parc national du lac Témiscouata: quelques sentiers de randonnée, un plan d’eau immense, situé dans une forêt dense de conifères.

Nous avons pris un terrain conventionnel, laissant de côté ceux dédiés aux cyclo-voyageurs. Ces emplacements « Bienvenue cyclistes » qu’on installe à 1,5 kilomètres des services, eau, douches et bois.

Une planification s’impose pour les prochains jours, assez dépourvus côté ravitaillement et hébergements. Nous sommes au creux du Québec profond, dans une nature brute. 

Le Témiscouata est une immense terre à bois. Que de la forêt, peu d’agriculture. L’industrie forestière y est florissante, les usines roulent à fond, les cours à bois sont pleines de billes prêtes à être débitées. Les fardiers entrent pleins de billes et ressortent pleins de bois d’oeuvre destiné à la construction. 

On pourrait croire que cette contrée est dangereuse pour les cyclistes à cause du camionnage. Au contraire, tous ceux qui nous ont croisés l’ont fait de manière sécuritaire et respectueuse, nous dépassant en changeant de voie. Nous ne nous sommes jamais sentis menacés à date. Cela dit, c’est toujours un peu stressant lorsque dans le rétroviseur on en aperçoit un qui vient. Ça en déplace de l’air ces monstres et le coup de vent qu’ils génèrent est parfois surprenant.

  • « Comme le temps passe vite » me dit Françoise.
  • « Ça fait trois semaines déjà que nous sommes sur la route. »

Nous en sommes aux tiers du voyage environ. Tout va comme sur des roulettes, pas de pépins mécaniques jusqu’à présent à part une crevaison. Nous avons connu des conditions météo variées, canicule, froid, pluie. 

Ces jours-ci, nous sommes envahis de mouches noires et de moustiques. Nous portons régulièrement notre filet de tête et nos corps subissent leurs affres. Des bosses nous poussent dans le cou, derrière les oreilles, jusque dans la paume des mains. 

La kayak de mer

Nous prenons un jour de congé de plus dans ce beau parc en pleine nature sauvage. Le lac est si beau que nous ne pouvons nous empêcher d’aller faire une sortie de kayak de mer. Vous savez, les cyclistes travaillent surtout des jambes alors le kayak change le mal de place. Et puis c’est si plaisant de se promener sur l’eau à bord de ce genre d’embarcation. Nous en avons profité pour pique-niquer à mi-parcours sur la grève. Le temps est splendide l’air est bon. Que du bonheur.

Notre troisième nuitée au parc se passera dans un « prêt-à-camper » Nous passerons ainsi un peu de temps à l’abri des moustiques. Ces tentes Huttopia ont tout d’un chalet rustique sauf la structure qui est de toile. Un peu de confort pour cette dernière journée de repos avant de reprendre la route demain.

Notre projet Anticosti s’est terminé en juillet 2021. Nous avons publié une série d’articles au file de notre progressions. Voici les liens:

22 réflexions sur “Projet Anticosti, partie 3: De St-Fabien-de-Panet à St-Juste-du-Lac

  1. Real Bergeron

    Je trouve votre voyage très inspirant. J’aime le récit que vous en faite. Je trouve bien que vous preniez chemin faisant quelques pauses pour visiter et profiter des lieu que vous rencontrez. Bravo et bonne continuation

    Aimé par 2 personnes

    1. Robert de l'Etoile

      Merci Denis. Et hier ça nous en a pris double ration de détermination avec cette chaleur accablante de 34 degrés à l’ombre. Mais comme tu sais, les cyclistes, on est au soleil sur de l’asphalte noire, c’est pire 😉

      J’aime

    1. Françoise Michaud

      Merci frérot. On est bien contents de vous faire voyager un peu avec nous et de lire vos commentaires. On espérait pouvoir entrer au N.B. quand on est passé à Dégelis, mais bon, on se reprendra, bientôt, bientôt, j’espère.

      Aimé par 1 personne

  2. Audrey de l'Étoile

    Je vous trouverai toujours impressionants, 3 semaines de vélo et aucune (ou presque) possibilité de «juste rentrer parce que vous êtes tannés». Bravo, bien contente de lire vos récits et surtout contente de voir que les camions vous offrent une distanciation adéquate. Bonne idée la Van Life pour ben ben ben plus tard dans le futur, je sens que vous avez encore beaucoup d’années de vélo et de rando à faire. xxxxxxxxxxxx

    Aimé par 2 personnes

  3. Ping : Projet Anticosti, introduction – Derrière l'horizon

  4. Ping : Projet Anticosti, partie 1: De St-Bruno-de-Montarville à Coaticook – Derrière l'horizon

  5. Ping : Projet Anticosti, partie 2: De Coaticook à St-Fabien-de-Panet – Derrière l'horizon

  6. Ping : Projet Anticosti: Voici Anticosti – Derrière l'horizon

  7. Ping : Projet Anticosti, partie 4: De St-Juste-du-Lac à Sept-Îles – Derrière l'horizon

  8. Ping : Projet Anticosti, partie 6: La Côte-Nord – Derrière l'horizon

  9. Ping : Projet Anticosti, partie 7: Le Saguenay-Lac-St-Jean – Derrière l'horizon

  10. Ping : Projet Anticosti: Merveilleuse Anticosti – Derrière l'horizon

  11. Ping : Projet Anticosti, Partie 9: Suite et fin – Derrière l'horizon

  12. Ping : Projet Anticosti, partie 8: De Roberval au Parc de la Mauricie – Derrière l'horizon

Laisser un commentaire

Entrer les renseignements ci-dessous ou cliquer sur une icône pour ouvrir une session :

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s