Du 07 au 14 juin 2021
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La Sainte Trinité
Après un beau séjour au Parc national du lac Témiscouata, nous reprenons la route en direction de Matane. La journée s’annonce suante. La canicule annoncée nous frappe ici aussi dans le Bas-St-Laurent. Nous roulons vent dans le dos, et bien que ça nous aide pour avancer, ça ne nous rafraîchit pas beaucoup. Au départ, vers 10 heures, il fait déjà 28 degrés. Le mercure montera jusqu’à 34 degrés en après-midi, à l’ombre. Où pensez-vous que les cyclotouristes se tiennent en roulant ? Au soleil ! Sur le bitume, la sensation de chaleur est accablante, avec le capteur de température indiquant 38 degrés lorsqu’il fait face au soleil.
Nous nous arrêtons souvent pour faire des pauses, boire et imbiber nos casquettes d’eau pour agir comme un climatiseur. Nous passons par Esprit-Saint suivi de La Trinité-des-Monts. Notre passé religieux y est sûrement pour quelque chose. Le Mister Freeze à Esprit-Saint fut une bénédiction !

Les sites d’hébergement se font rare. Nous avons repéré une halte municipale entre La-Trinité-des-Monts et St-Narcisse-de-Rimouski. Un endroit de choix pour bivouaquer, en retrait de la route, sur le bord de la rivière Rimouski, équipé d’une toilette sèche. Il valait mieux avoir prévu de l’eau potable en quantité pour affronter la journée suivante qui sera bien chaude elle aussi. La rivière, très jolie, nous a permis de nous rafraîchir.




Nous sommes exténués. Non pas par la distance parcourue ni la déclivité du trajet mais par la chaleur qui aura siphonné nos forces. La nuit sera réparatrice. Il le faut, demain sera caniculaire également.
À notre arrivée, nous remarquons qu’à cet endroit il n’y a pas de moustiques. Il vente et il fait excessivement chaud. Nous ne payions rien pour attendre, aussitôt le mercure redescendu sous les 30, les armées d’insectes piqueurs nous ont assailli. Dès 19 h 30, nous étions réfugié sous la protection du moustiquaire de la tente.
Nous savourons notre petit-déjeuner assis sur une roche sur le bord de la rivière Rimouski. L’endroit est bucolique et calme. Difficile de trouver mieux. Sur la route, les côtes et les paysages montagneux se succèdent. Il fait chaud, un peu moins qu’hier. Nous faisons de fréquentes pauses pour nous rafraîchir.
Nous circulons sur la route panoramique La route des Monts Notre-Dame. C’est le cas de le dire, des monts, il y en a. Les fermes s’étendent joliment dans les vallées. Un paysage enchanteur. Un pays lié à la terre et à la forêt. Les Monts Notre-Dame font partie des Appalaches et s’étendent, parallèlement au fleuve St-Laurent, du Massif-du-Sud aux Chic-Chocs.
En arrivant à St-Gabriel-de-Rimouski, un homme m’interpelle.
– « Robert ? », dit-il d’un ton interrogatif.
- « Euh oui ! », répondis-je.
- « C’est Barnabé ! »
Bon sang, toute une surprise. Barnabé et moi avions fait un voyage vélo en Andalousie en 2016. Il suit nos péripéties sur le blogue Derrière l’horizon et se doutait bien que nous allions passer par son village aujourd’hui. Quelle belle rencontre fortuite !

Ces petits villages que nous croisons sont charmants. La plupart du temps, une rue où se retrouvent l’église, le bureau de poste, le dépanneur. Certains plus étendus que d’autres. Souvent, le dépanneur fait office d’épicerie locale. On s’y approvisionne selon ce qui est disponible. On ne peut prévoir à l’avance ce qu’ils ont en stock. Aussi, lorsque nous en rencontrons un, on y entre et achetons notre ravitaillement même si nous sommes à plusieurs kilomètres de notre destination.
Comme nous avions repéré une cantine à Ste-Angèle-de-Mérici sur Google, nous n’avions pas prévu de nous ravitailler avant notre arrivée. Surprise, ce resto est fermé depuis quelque temps.
- « Pardon Madame, y a-t-il un resto ici à Ste-Angèle ? »
- « Non, malheureusement, y en a pas », me répond la tenancière du dépanneur.
- « Les gens ici vont à Sayabec pour le resto », rajoute-t-elle.
Nous avons tout de même réussi à y trouver quelque chose à nous mettre sous la dent. Pas le dépanneur le mieux équipé de la région. Surprenant pour le seul du village.
Ce soir nous logeons au Gîte de la Villa. Un établissement qui, au fil des ans, fut une école, un couvent, une résidence pour personnes âgées et maintenant un gîte pour les gens et travailleurs de passage.
Le fleuve
La route prévue vers Matane sera longue et, pour être franc, nous sommes un peu fatigués des côtes de l’arrière-pays. Un petit changement de parcours sera bénéfique pour le moral. Ainsi, au lieu de continuer vers Matane en passant par Sayabec, Nous rejoignons le fleuve à Ste-Flavie pour le longer jusqu’à Matane.
Après une pause à Mont-Joli à Ma Cabane en Gaspésie pour prendre notre premier cappuccino du voyage, nous nous arrêtons à Ste-Flavie pour visiter le Centre d’art M. Gagnon. Nous l’avions remarqué l’an dernier mais n’étions pas arrêtés. Une installation de plusieurs sculptures de personnages – Le Grand rassemblement, sur la rive du fleuve est de toute beauté. À marée haute, ces personnages ont les pieds dans l’eau et cela doit produire un effet spécial.



Le trajet est plat et le vent léger de dos nous fait du bien. Les jolis villages se succèdent mais sont aussi dépourvus de services que ceux de l’arrière-pays. Il faut rejoindre Métis-sur-mer pour croiser une épicerie. À St-Ulrich, un joli parc nous attend pour la pause.

Arrivés à Matane, nous logerons à l’hôtel-motel Belle-plage situé tout près du quai du traversier. Nous venons de terminer la partie de notre périple au sud du fleuve St-Laurent. Demain, nous traverserons à Baie-Comeau sur la rive nord. Cette première étape fut plus exigeante qu’initialement envisagé. Nous avons vu un pays brut, riche de nature et de ressources naturelles, une campagne agricole. Nous nous sommes frottés aux Appalaches, gravissant et dévalant ses côtes sans cesse. Notre force et notre détermination ont été mises à l’épreuve mais ne nous ont pas laissé tomber. Nous sommes plus forts qu’au début, je crois bien.
L’appel d’Anticosti se fait sentir. Il restera 4 jours de vélo pour rejoindre Sept-Îles où nous prendrons le bateau pour l’île.
La route nord-côtière
Nous avions prévu prendre le traversier de Matane à Godbout sur la Côte-Nord. En y regardant bien, nous avons réalisé que le F.A. Gauthier alterne entre Baie-Comeau et Godbout, deux jours vers l’une et deux jours vers l’autre. Aujourd’hui et demain c’est autour de Baie-Comeau. Nous aurons alors un jour de plus à rouler pour atteindre Sept-Îles.
Entre Baie-Comeau et Baie-Trinité, les côtes se succèdent, deux jours à ahaner entre les vallons. Le paysage est brut et forestier, tantôt sur les hauteurs des crêtes, tantôt au niveau de la mer. Les épinettes sont rabougries, victimes de la tordeuse l’an dernier.
On nous dit qu’à l’est de Baie-Trinité la route est plate. Toujours intéressante mais sans les côtes. La route est droite, tantôt longeant le fleuve, tantôt en pleine forêt. Il y a bien un petit hameau, Pointe-des-Anglais mais sans aucun service. Entre Baie-Comeau et Sept-Îles nous n’avons croisé que deux haltes routières.
Les rencontres nord-côtières
Sur les réseaux sociaux, des gens qui suivent notre périple nous offrent à l’occasion de planter notre tente chez eux.
- « Nous sommes à Baie-Comeau, vous êtes les bienvenus », nous écrit Françoise.
- « Merci, c’est gentil », lui répondons-nous.
Comme le traversier nous mène à Baie-Comeau mais que nous n’y dormirons pas, nous passons les saluer. Françoise et Marc sont d’enthousiastes cyclotouristes. Ils nous suivent avec intérêt, ils caressent aussi le projet de faire un long voyage è vélo. Ils ont l’habitude des voyages à vélo en Europe: Danemark, Suède, Hollande. De courts séjours. Françoise nous reçoit avec café et croustade aux fraises et rhubarbe. Un accueil charmant. Les discussions tournent, vous vous en doutez, autour des voyages, des vélos et des selles Brooks. Quatre passionnés ensemble !
- « Lorsque vous reviendrez d’Anticosti, vous viendrez planter votre tente chez nous cette fois », nous invitent Françoise et Marc.
- « Ce sera avec plaisir et merci encore pour cette belle invitation. Gardons le contact via le blogue ».
- « Faites des provisions ici à Baie-Comeau. Il n’y a rien sur la route, ni à Franquelin, ni à Godbout. Vous savez, la Côte-Nord est en déclin », nous conseille Françoise.

Godbout, village terminus du traversier de Matane, n’a que peu à offrir. Nous y arrivons sans savoir où nous allons dormir.
- « Il y a un gîte plus loin sur la rue.»
- « Allons voir. »
Le gîte Thépi Bec Sucré offre deux chambres et un tipi. Par chance une chance est libre. Sylvie, la proprio nous fait visiter les lieux et nous met rapidement à l’aise.
- « Godbout, c’est pas gros. Au plus 250 personnes, incluant les riverains des lacs des alentours », nous dit Jean-Marc, le conjoint de la patronne. Ici, pas d’épicerie, pas de dépanneur, pas de poste d’essence. », se désole Sylvie.
- « L’hiver, c’est mort ! Et comme le village est peuplé principalement de personnes âgées qui ne sortent pas, certains jours c’est désert. On ne voit même pas une voiture passer. », rajoute-t-elle.
- « Ici, à l’école du village, il y a peut-être cinq enfants ! Imaginez ce que ça coûte de garder l’école ouverte pour cinq enfants ! C’est pas croyable », s’exclame Sylvie.
La pandémie a fait mal ici. Pas à cause de la maladie, il n’y a eu aucun cas, mais à cause des restrictions. Sylvie a dû fermer son commerce d’artisanat amérindien et ne pouvait louer qu’une chambre sur les deux du gîte. Ne manquant pas d’imagination, elle a transformé son commerce en sandwicherie « pour emporter ».
- « Ça nous a permis de garder la tête hors de l’eau», nous lance la vaillante entrepreneure.
- « J’ai des idées pour l’hiver, on va installer une iourte pour accueillir les motoneigistes. »
On apprend un peu de la vie de ce couple venu du Saguenay s’installer ici. Fille d’une famille de 15 enfants, elle ne l’a pas eu facile. Elle est optimiste et ne s’est jamais laissée abattre.
L’autre chambre du gîte est occupée par un couple non moins intéressant. Amants de plein air et de grands espaces, ils font du vélo, de la rando. Eux aussi sont tombés sous le charme de Sylvie et Jean-Marc et ont décidé d’y passer quelques nuitées. Lui, c’est Pierre Gougoux. Reconnu dans le milieu du plein air au Québec, il a passé sa vie à former des professeurs et des guides dans le domaine du plein air. Vous imaginez alors les discussions qu’on a eues au souper.
Et comme si nous étions chez des amis, nous avons terminé la soirée en lavant la vaisselle. Une soirée dont nous garderons longtemps un agréable souvenir. Ce sont des moments comme ceux vécus aujourd’hui avec Françoise, Marc, Sylvie, Jean-Marc, Lyne et Pierre qui donnent au voyage son sens et sa raison d’être. Côtoyer les gens qui vivent là où nous passons nous enseigne tellement sur notre pays et ses habitants. Nous sommes privilégiés.

Port-Cartier est une ville importante et bien pourvue en services. Nous aurions pu choisir un camping, un hôtel ou un gîte pour y passer la nuit. Cependant, sur les réseaux sociaux de cyclotourisme auxquels nous sommes abonnés, une invitation nous arrive.
- « Si vous passez par Port-Cartier, vous êtes les bienvenus », nous écrit Marie-Claude.
- « Vous pourrez planter votre tente ou coucher à l’intérieur, à votre guise », rajoute-t-elle.
Marie-Claude, Sébastien et leurs deux enfants Anouk et Simon nous accueillent chaleureusement. Une famille de globetrotteurs aguerris. Ils ont parcourus les routes d’Europe à vélo pendant six mois en 2019. Durant leurs voyages, ils ont été accueillis par des hôtes via le réseau Warmshowers et lorsqu’ils sont à la maison ils offrent accueil aux passants et voyageurs comme nous.
- « Ça nous permet de continuer à voyager virtuellement, de recevoir des voyageurs et de jaser d’aventures », mentionne Sébastien.
C’est d’ailleurs ce que nous avons fait pendant le souper et la soirée. Imaginez les histoires qu’ils racontent en voyageant avec leurs enfants, alors âgés de 10 et 12 ans, l’école sur la route, tout le monde transportant sa propre charge sur son vélo.
Une autre rencontre des plus enrichissantes. Et comme le hasard fait bien les choses, ils ont également visité l’Île d’Anticosti.
- « Faites de bonnes provisions à Sept-Îles avant d’embarquer. Il n’y a pas grand chose là-bas », nous prévient Marie-Claude.
Un bon conseil que nous suivrons scrupuleusement. Nous avons finalement accepté leur hospitalité de coucher confortablement dans un lit, bien au chaud. Merci Marie-Claude et Sébastien de votre accueil.

Les paysages nord-côtiers
À Franquelin, entre Baie-Comeau et Godbout, il n’y a rien. Un hameau de quelques maisons, une église et un bureau de poste. Et… le Village forestier d’Antan. Une attraction touristique. On y a reproduit un village de bûcherons, quelques cabanes de bois rond, la maison du mesureur, la forge. Le site n’est pas encore ouvert, nous sommes trop tôt. Nous le visitons quand même, de l’extérieur.
On comprend la préférence de la population de Godbout d’y rester passer leurs vieux jours. Ce petit village est situé en bord de mer, la plage est superbe, le lieu est tranquille. De jolies petites maisons bordent la rue principale.
Pointe-des-Monts, entre Godbout et Baie-Trinité, marquerait le début du golfe du St-Laurent. Le fleuve s’élargit de façon marquée à partir de Pointe-des-Monts. Jean, notre voisin à St-Bruno, nous avait recommandé le site. Sa visite se fit non sans effort puisqu’il est situé à 12 kilomètres en retrait de notre itinéraire. Un petit détour de 24 kilomètres qui en valut la peine.
Le phare de Pointe-des-Monts est situé, comme son nom l’indique, sur une pointe qui s’avance dans le fleuve. Il date de 1830 et fut le deuxième phare construit sur le fleuve après celui de L’Île-Verte. Roland Boudreault en fut le dernier gardien jusqu’en 1983. Il est imposant, de rouge et de blanc, épaulé par la maison du gardien et quelques autres petits bâtiments. Il est étonnamment bien conservé. Aujourd’hui, c’est un site touristique qui offre de l’hébergement (camping, gîte). Malheureusement pour nous, nous sommes encore trop tôt, sa saison commence le 15 juin.
Marie-Claude et Sébastien ne nous laissent pas quitter Port-Cartier sans nous partager leurs coups de coeur pour la route d’ici Sept-Îles.
- « Juste ici, à Port-Cartier, le parc de la Taïga est superbe, on voit les chutes et les pêcheurs taquinent le saumon ».
- « À Gallix, allez voir la plage, c’est de toute beauté ».
Quelle élégance que la pêche à la mouche ! Un pêcheur assis près de nous me corrige:
- « C’est plus qu’élégant, c’est noble ! », nous dit-il.

Le temps est frais et nous avons un vent de dos. Quel bonheur. Les kilomètres défilent rapidement. Nous passons Pointe-des-Anglais et Rivière-Pentecôte avec son champ de roches à marée basse. Pour voir Gallix, il faut quitter notre parcours sur la route 138 et prendre un détour vers le fleuve. La petite route longe de près le fleuve séparée de lui par des propriétés privées. La plage de Gallix n’a rien à envier aux longues plages de sable fin des pays chauds. Elle fait 14 kilomètres de long, le sable est doux et, en ce 13 juin, elle est déserte. Je l’imagine bondée lors des canicules.

Sept-Îles marque une pause dans notre voyage à vélo. Nous appareillons sur le Bella-Desgagnés pour l’Île d’Anticosti. Nous visiterons l’île à quatre roues pendant sept jours.
Notre projet Anticosti s’est terminé en juillet 2021. Nous avons publié une série d’articles au file de notre progressions. Voici les liens:
- Projet Anticosti, introduction
- Projet Anticosti, partie 1: De St-Bruno-de-Montarville à Coaticook
- Projet Anticosti, partie 2: De Coaticook à St-Fabien-de-Panet
- Projet Anticosti, partie 3: De St-Fabien-de-Panet à St-Juste-du-Lac
- Projet Anticosti: Voici Anticosti
- Projet Anticosti: Merveilleuse Anticosti
- Projet Anticosti, partie 6: La Côte-Nord
- Projet Anticosti, partie 7: Le Saguenay-Lac-St-Jean
- Projet Anticosti, partie 8: De Roberval au parc de la Mauricie
- Projet Anticosti, partie 9: Suite et fin
De plus en plus prêts du but! Bonne continuité! 👍
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Oui, nous appareillons demain matin !
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Les photos des plages de la Côte-Nord me rappellent comment moi j’en étais restée surprise de les voir. Un autre beau récit de voyage, rempli de belles rencontres! Ça ne me surprend pas de vous voir retrouver des connaissances aux 4 coins du Québec 😉
Aussi, tu as écris le mot « bivouac » quelques fois dans les parties 3 et 4. C’est la 2e fois que je lis ce mot. La première fois étant la semaine dernière, un nouveau resto perché au haut du Complexe Desjardins, avec vue sur le Quartier des spectacles, porte ce nom. Je vous y invite à votre retour! xxxxxxxxxx
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Super ! On accepte ton invitation ❤
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On utilise le mot bivouac quand on campe un soir, dans un endroit qui n’est pas prévu pour ça. Une sorte de dépannage
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Wow! Que de belles rencontres! Enjoy yourself. je vous embrasse
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Que du bonheur de lire votre aventure jusqu’à Anticosti ,ce matin j’ai lu comme un roman vos belles rencontres avec des beaux coins du Québec . Bonne route et bonne visite à Anticosti 🍺🚴♀️🚴♂️ Bisous Marie-Marthe
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Marie-Marthe, content que nos histoires te plaisent. Et ce n’est pas fini, on en est à la moitié !
Robert
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J’adore le Grand Rassemblement à Ste-Flavie. Rien de plus beau que de l’art en pleine nature!
Triste de voir comment les dépanneurs, épicerie et restaurants ferment dans les villages de la côte-nord et de la Gaspésie.
Toujours un plaisir de vous lire!
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Merci de vos bons mots. Il faut dire que jusqu’ici nous étions « hors saison ». Nous poursuivons maintenant sur la côte nord. Nous verrons si la situation des commerces change.
Robert
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salut Robert . Je suis étonné de tes commentaires sur ta fatigue certains jours, tu es un cycliste robuste et volontaire, j’ai pu le constater au Vermont. Votre chronique est précieuse pour qui voudrait sillonner ces coins du Québec. Peu de services café, restos et dépanneurs mais des accueils vraiment chaleureux. Merci de nous éclairer sur ces parcours vraiment incontournables du Québec profond et scénique. Du beau cyclotourisme au Québec!!!
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Merci Jacques, je crois que la fatigue fait partie du voyage, tu en sais quelque chose. Les nuits en camping ne sont pas toujours aussi reposantes que souhaité et les routes de la Beauce et du Témiscouata n’ont rien à envier au Vermont. Et puis un vélo de 30 lbs et 40 lbs de bagages, ce n’est pas comme nos vélos de route !
Notre route continue, maintenant de Havre St-Pierre à partir du 24 juin.
Robert
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Intéressant compte-rendu. Merci Robert , tu écris aussi bien que tu pédales ! Cool j’ai bien aimé te lire !
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