Du 4 juillet au 11 juillet 2021
La rivière Sainte-Marguerite
Nous pénétrons dans la région du Saguenay-Lac-St-Jean par la grande porte. La route 172 longe la majestueuse rivière Sainte-Marguerite sur près de 45 kilomètres. Elle est enclavée dans des montagnes aux parois verticales. On se croirait dans un mini fjord. De l’eau cristalline coule sur un fond rocheux, comme les rivières de l’Île d’Anticosti. Un paradis pour les pêcheurs si l’on en croit le nombre de fosses à saumon le long de la route. On y pêche bien sûr le saumon et la truite de mer.
En s’arrêtant à un belvédère pour admirer la rivière, quelques pêcheurs discutent. Assis sur un banc en train de casser la croûte, un couple. Ils ne pêchent pas. Chantale et Gaétan sont de la région. Une maison à Roberval. La conversation s’engage en nous voyant avec notre attirail vélo.

- « Vous venez d’où ? » demande Gaétan.
Je vous laisse imaginer la suite. Nous avons fait jasette durant une bonne heure. Des gens sympathiques et accueillants.
- « Vous viendrez planter votre tente chez nous à Roberval quand vous passerez. »
- « Comme c’est gentil de votre part », répondons-nous.
On s’échange téléphone et courriel. La rivière Ste-Marguerite, ils connaissent. Ils la descendent régulièrement en canot.
- « Elle est capricieuse, cette rivière », nous dit Gaétan.
- « Par temps sec, il n’y a pas beaucoup d’eau et il faut tirer le canot sur les roches. »
- « Quand vient un coup d’eau, elle se gonfle et peut devenir dangereuse. On a chaviré quelques fois » ajoute-t-il avec humour.
- « On a même failli s’y noyer mon fils et moi », renchérit Chantale. Et elle nous raconte leur mésaventure.
Nous nous promettons de passer les revoir à Roberval. Une rencontre comme on les aime, toujours aussi fortuites.
Nous nous dirigeons vers Ste-Rose-du-Nord, où nous passerons la nuit. Françoise a repéré un terrain de camping où on y dit: si vous arrivez en tente, on a une place pour vous, pas besoin de réserver. Ce camping n’est pas au répertoire des campings Bienvenue Cyclistes de Vélo-Québec mais de toute évidence, on y est accueillis chaleureusement.
À l’information touristique, la gentille dame nous informe des attraits du village.
– « Le camping est là, juste derrière. Les sites sans services sont en haut de la côte. Vous pouvez y aller directement, il n’y a pas d’accueil », nous explique-t-elle.
– « En fait, c’est Madame Dorina sur son 4-roues, le bureau d’accueil. Ne vous inquiétez pas, elle va passer vous voir. »
Voilà bien un site atypique que le Camping La Descente des Femmes. Un étang pour se baigner, un bloc sanitaire tout simple et de l’eau courante potable. Les douches sont fermées. Trop compliqué avec la COVID. Le camping est dans le village, près de tous les services.


Ste-Rose-du-Nord trône au sommet du palmarès des plus beaux villages du Québec. Durant la haute saison touristique, les autobus s’y succèdent au rythme de 8 à 10 par jour, tous les jours. Le village est tout petit mais charmant. On sert de la bonne bière à l’auberge de jeunesse, on trouve à manger dans trois restaurants. Le quai accueille les visiteurs en croisière sur le fjord. Deux cent personnes vivent dans le village. Il a perdu sa seule épicerie il y a deux ans.

La descente des femmes
La descente des femmes ! Tiens, c’est étrange comme nom. Il remonterait au temps où les autochtones vivaient dans la montagne surplombant la baie de Ste-Rose-du-Nord. Des femmes descendaient de leur village vers la baie par ce chemin qu’on baptisa La Descente des Femmes. L’histoire ne dit pas si elles fuyaient leurs maris ou si elles allaient les retrouver après la pêche.
Si vous passez par ce magnifique village, il faut arrêter à l’église et voir son mobilier. Les paroissiens ont fabriqué les meubles à même le bois qu’on trouve aux alentours. Des souches et des branches composent l’essentiel des structures.


On s’extirpe du village en remontant la côte qu’on avait pris plaisir à descendre la veille. Du costaud, à froid, sans échauffement. La route entre Ste-Rose-du-Nord et Saint-Fulgence est en fait une succession de côtes chacune ayant son raidillon de 10 ou 12 %. La chaleur était aussi au rendez-vous avec un mercure qui atteignait les 30 degrés. Nous n’avions eu ni côtes ni chaleur depuis je ne sais trop quand.
Saguenay possède un intéressant réseau cyclable. De la rive nord du fjord, on y entre par un ancien pont ferroviaire réservé aux piétons et aux cyclistes. La Route Verte serpente dans la ville sans éviter le charmant parc de la Petite Maison Blanche rendue célèbre lors du déluge de 1996. Les arrondissements de Chicoutimi et de Jonquière sont reliés entre eux par une belle piste cyclable qui nous évite une grande partie du trafic urbain.

Le vent du lac
La journée s’annonce pluvieuse. Nous nous en sortons bien jusqu’à midi. La pluie s’abat sur nous tout l’après-midi. Par chance il fait chaud et elle ne nous incommode pas. Nous roulons sur le Horst de Kénogami, magnifique parcours balisé, tantôt sur piste cyclable en site propre, tantôt sur l’accotement.
Nous retrouvons le Québec agricole avec ses champs de maïs et de colza. Nous n’en avions pas vu depuis longtemps. Il faut dire que l’agriculture n’est pas très active sur la Côte-Nord, du moins vu de la route où nous sommes passés.

La journée s’annonce plus longue que prévue et arrivés à St-Gédéon il ne pleut plus et nos vêtements ont séché. Nous décidons d’établir notre campement au camping municipal qui se trouve sur la berge du Lac St-Jean. Les terrains sans services se trouvent à deux pas de la plage et nous nous réjouissons de prendre l’apéro sur la plage.

C’est alors que, après le souper, le vent se lève avec une force rarement vue ici au Lac. Des rafales de 50 km/h. La tente avait peine à leur résister et nous avons dû déménager notre campement pour trouver refuge à l’abri du vent. D’autres campeurs qui se trouvaient aussi en mauvaise posture ont fait de même. Notre équipement n’a pas subi de dommage. Il a venté sans faiblir toute la nuit. Avec le bruit des vagues, on se serait crus au bord de la mer.
Retenez cette date: le 7 juillet 2021. Il fait 10 degrés. Le mercure ne dépassera pas 15 degrés aujourd’hui. La journée raccourcie en distance hier a eu pour effet de rallonger celle d’aujourd’hui. Le vent souffle et il fait froid. Il y a de ces journées où il ne se passe pas grand chose à part essayer de rester au chaud en roulant vent de face. Les kilomètres ne défilent pas rapidement. Un jour somme toute moche comme il n’y en a pas eu beaucoup depuis notre départ. Vivement l’été, pour au moins quelques jours d’affilée.

Nous logeons à l’Auberge de l’Île du Repos. Un lieu atypique où se côtoient chalets et tentes sur la rive de la rivière Péribonka. Anciennement une auberge de jeunesse, elle s’est transformée pour accommoder la clientèle cycliste attirée par la Véloroute des Bleuets. Nous y avons pris une chambre avec un lit douillet.
La Pointe Taillon
La grasse matinée. Nous ne sommes qu’à une dizaine de kilomètres du Parc national de la Pointe-Taillon. Ce sera donc une petite journée. Nous prenons notre temps, petit-déjeuner servi à l’auberge et nous prenons la route un peu avant midi. Les terrains de camping de pointe Taillon sont tous rustiques. On ne peut s’y rendre en voiture. Les campeurs qui ne sont pas à vélo utilisent des chariots pour transporter leur matériel du stationnement au site de camping, ou prennent la navette nautique de Péribonka pour camper à la pointe Chevrette. Le parc national de la Pointe-Taillon est une longue pointe de sable qui avance dans le lac St-Jean. Il possède divers écosystèmes comme une tourbière, une forêt mature, des marécages et une immense plage de sable fin. Les cyclistes en famille sont bien servis ici. Les pistes sont en poussière de roche, sur le plat, sans circulation automobile.
Arrivés à la plage, nous en profitons pour prendre une gâterie glacée au soleil devant la plage. Personne à l’eau en ce 8 juillet. On affiche la température de l’eau: 14 degrés. Pour les vieux, c’est 60 degrés, et c’est froid. Ici aussi l’été se fait attendre.

Nous monterons notre campement au camping de la Pointe Chevrette à l’extrémité ouest du parc. Le site est envahi de moustiques mais par chance il y a un abri moustiquaire sur place pour les campeurs.


Il y avait autrefois un village sur la Pointe-Taillon: le village de Jeanne-d’Arc. Des habitants y ont vécu entre 1895 et 1932. Ils ont été expulsés à la suite de l’exhaussement du niveau de l’eau du lac St-Jean en 1926. On appelle cet événement La Tragédie du Lac-St-Jean. De riches industriels, dont William Price le magnat des pâtes et papiers, ayant flairé le potentiel hydroélectrique du Saguenay achètent, du gouvernement de l’époque, les droits d’harnacher la rivière, y construire des barrages hydroélectriques et hausser le niveau du lac de façon significative. Le résultat fut l’inondation de nombreuses terres agricoles incluant le village de Jeanne-d’Arc sur la pointe Taillon. L’opposition des riverains n’y fit rien. Partout sur le territoire du parc national de la Pointe-Taillon on rend hommage aux déplacés avec des panneaux commémoratifs.
Il a plu toute la nuit. Le fond de la tente est mouillé, les matelas humides. Le ciel est brumeux. Heureusement on annonce un dégagement en journée, on pourra tout faire sécher ce soir à Albanel.
La Pointe Chevrette est reliée à Péribonka par une navette nautique. C’est pratique pour nous, ça nous économisera quelques dizaines de kilomètres. Un couple de cyclotouristes nous accompagne dans la première navette du jour. D’ailleurs, nous avons rencontré de nombreux cyclotouristes aujourd’hui. Un record, plus d’une vingtaine dont plusieurs familles. La Véloroute des bleuets est populaire.
Le lac St-Jean est bien connu comme le pays des géants. Tout y est plus gros, à commencer par les bleuets. À notre surprise, nous y avons vu le plus petit pont couvert du Québec. Une coquette installation à la ferme Gaston Morin & Fils. On y trouve également une aire de repos joliment décorée.
Entre Ste-Jeanne-d’Arc et Dolbeau-Mistassini, la véloroute quitte la route 169 pour s’enfoncer en forêt. La piste est asphaltée et ondule à peine. Un pur bonheur d’y rouler. Nous avions hâte d’arrêter à Dolbeau-Mistassini. C’est qu’il y a là une crèmerie qui fait la plus délicieuse crème molle du Québec, rien de moins. Nous y avions goûté lors de notre passage en 2019. Imaginez, de la crème glacée molle aromatisée avec de vrais bleuets, trempée dans du chocolat noir des Pères Trappistes de Mistassini. Ça goûte le ciel ! La Crèmerie du Nord des Halles du bleuet, juste à côté de la Maison du Vélo. Arrêt obligé ! Nous avons également fait provision de pâtes de bleuets, les meilleures friandises sucrées pour les longues sorties à vélo. Un produit de Délices du lac St-Jean.

Le soleil nous caresse maintenant le dos, on ne sent pas vraiment sa chaleur, il ne fera pas plus de 20 degrés aujourd’hui. Ses rayons sont quand même efficaces et tout notre matériel sèche en un rien de temps une fois arrivés au camping municipal Albanel.
Le fossoyeur de Normandin
Une belle journée s’annonce. Nous laissons même nos coupe-vents dans la sacoche au départ d’Albanel. Ça ne nous est pas arrivé souvent de commencer la journée avec une température de 21 degrés. Comme la sensation est bonne !
En arrivant à Normandin, quelque chose cloche. Dans le cimetière, toutes les stèles sont identiques. Petites et noires.
- « Vraiment étrange, allons y voir de plus près » dit Françoise.
Les petites pierres tombales sont toutes alignées, ce doit être un cimetière spécial, militaire peut-être. Tout au fond, une personne s’affaire près d’une rangée de stèles. Nous nous approchons, il sait peut-être l’histoire derrière ce cimetière.
- « Bonjour », dis-je en m’approchant de lui.
- « Bonjour, beau temps pour faire du vélo ! », nous répond-il en arrêtant sa besogne.
- « Nous sommes curieux, pourquoi, dans le cimetière, toutes les pierre tombales sont identiques ? »
- « Je vais vous dire. Ici à Normandin, tout le monde est égal dans la mort. Ici, pas de riches, pas de pauvres, pas de catholiques ou protestants. Tout le monde est égal dans la mort, c’est ça que la Fabrique a décidé.
Nous n’avions jamais vu ça. Nous sommes bouche bée. Il poursuit:
- « C’est moi le fossoyeur. J’en vois du monde passer par ici. Une fois enterrés ils sont tous pareils. »
- « Mais, fossoyeur, c’est pas une job facile ça » que je lui répond.
- « C’est une longue histoire. Vous savez, je n’ai pas besoin de faire ça, j’ai trois autres jobs. J’ai vendu mon entreprise récemment, J’suis millionnaire, le fossoyeur millionnaire » nous dit-il avec humour.
- « C’est un contrat que j’ai avec le Bon Dieu. »
- « Quand mon beau-père est tombé malade du cancer, le docteur lui avait donné six mois à vivre. Comme la Fabrique n’avait plus de fossoyeur et que j’avais de la machinerie, j’ai accepté le contrat. Pis j’ai dis au Bon Dieu, OK, je vais le faire, mais seulement tant que mon beau-père vit. Je vais l’enterrer pis après j’arrête. Ça fait huit ans, vois-tu, et il est encore vivant. Alors, je continue ».
- « Au début, j’avais peur »
- « Ah bon, mais de quoi, c’est du monde bien tranquille qui vit ici ! »
- « J’avais peur de les emmener avec moi le soir chez nous. Mais c’est pas arrivé. Maintenant, ça me fait plus peur »
- « Vous savez, si vous voulez connaître l’histoire d’un village, allez visiter son cimetière »
- « Pis y a des vedettes qui sont enterrées ici. Venez voir »
Un peu plus loin, Luc Marois, le fossoyeur, se penche et balaie une stèle avec sa main. C’est celle de André « Dédé » Fortin. Enterré ici auprès de ses parents, non loin du centre d’achat sur la rue St-Cyrille.
- « En fait, il n’est pas encore ici. Il est au columbarium mais il va être transféré ici bientôt. C’est moi qui ai installé sa pierre. Ça va se faire en catimini.


Je crois bien que nous ne verrons plus jamais les cimetières de la même façon. Remis de nos émotions, nous poursuivons la route au milieu des champs de bleuets sauvages. Il y en a partout, et ils s’étirent à perte de vue.
La Chute à l’Ours dans la municipalité de Normandin offre de beaux points de vue en plus d’un terrain de camping.

Chantale et Gaétan
Vous vous rappelez, le 4 juillet dernier, nous avions rencontré un couple lors d’une pause sur le bord de la rivière Ste-Marguerite au Saguenay ? Ils nous avaient offert le gîte si nous passions par Roberval. Nous n’allions pas manquer une si belle occasion de faire connaissance avec de vrais Bleuets et de partager un peu de leur vécu. Nous nous rendons donc chez eux ce soir pour y passer la nuit. Nous avons été reçus chaleureusement, les bras grands ouverts. Leur résidence est située sur le bord du Lac St-Jean en plein coeur de la ville.
Gaétan est arpenteur-géomètre. Chantale a pris sa retraite et se passionne, entre autres pour le jardinage. D’ailleurs, ils ont aménagé leur potager dans la coque d’un vieux petit dériveur. Un petit bijou.

Chantale et Gaétan sont des gens de coeur et d’action, incluant le plein air: canot, ski de fond, motoneige, pêche.
- « Ce soir, on vous prépare du doré, on est allés le pêcher ce matin, il est tout frais, vous allez voir, c’est le meilleur poisson, le doré » nous dit Chantale.
- « Et pour dessert, des fraises que je suis allée cueillir cet après-midi à St-Prime.
Il n’y a pas à dire, nous sommes reçus en grand. Nous sommes avec eux depuis quelques minutes et déjà on se sent comme chez des amis de longue date. Nous partageons nos vécus et nos anecdotes de voyage, une belle soirée avec de nouveaux amis.
- « Ça vous tente un petit tour de zodiac ? On aura peut-être un beau coucher de soleil.»
- « Bonne idée ! »
- « Pour moi, le zodiac est à la moto ce que le bateau est à l’auto », s’exclame Gaétan.
- « Ben non, Gaétan ! Tu veux plutôt dire le zodiac est au bateau ce que la moto est à l’auto », le corrige Chantale avec humour.
- « Ben oui, c’est ça ! »
On a bien ri avec ça.

- « On aurait dû amener Wislon » de dire Chantale.
- « Wilson ? »
- « Oui, oui, Wilson comme dans le film avec Tom Hanks, On a trouvé un ballon Wilson sur l’île et on l’a décoré en Wilson. C’est notre mascotte »
De passage à la marina de Roberval, Gaétan s’arrête près d’un voilier amarré. Il salue les gens, leur demande leur nom et fait un brin de jasette avec eux.
- « J’ai un objectif de connaître au moins une nouvelle personne à chaque jour » nous mentionne-t-il.
Une belle philosophie qui porte à l’ouverture sur les gens et les rencontres. Ce soir, nous nous réjouissons de cette ouverture et de la chance que nous avons de les avoir rencontrés. Des gens passionnants et inspirants. Merci chers amis, nous espérons vous revoir un jour, qui sait, peut-être à St-Bruno-de-Montarville. Demeurons en contact.


Nous terminons, avec cette belle rencontre, notre exploration du Saguenay-Lac-St-Jean. Nous poursuivons maintenant notre voyage vers la Mauricie, en passant par La Tuque.
Notre projet Anticosti s’est terminé en juillet 2021. Nous avons publié une série d’articles au file de notre progressions. Voici les liens:
- Projet Anticosti, introduction
- Projet Anticosti, partie 1: De St-Bruno-de-Montarville à Coaticook
- Projet Anticosti, partie 2: De Coaticook à St-Fabien-de-Panet
- Projet Anticosti, partie 3: De St-Fabien-de-Panet à St-Juste-du-Lac
- Projet Anticosti, partie 4: De St-Juste-du-Lac à Sept-Îles
- Projet Anticosti: Voici Anticosti
- Projet Anticosti: Merveilleuse Anticosti
- Projet Anticosti, partie 6: La Côte-Nord
- Projet Anticosti, partie 8: De Roberval au parc de la Mauricie
- Projet Anticosti, partie 9: Suite et fin
Beau résumé de votre tour du lac St-Jean !
Nous avons beaucoup apprécié notre rencontre et vous êtes d’agréable compagnie !
Merci pour les bons mots !
C’est certain que nous allons nous revoir !
La pensée précède l’action et nous attirons à nous selon l’atmosphère de nos pensées !
Chantale et Gaétan
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Bonjour à vous deux,
Toujours aussi agréable de vous lire. Savez-vous que sans le savoir, nos routes se sont croisées à nouveau… Alors que nous étions sur la route du retour de Québec vers Baie-Comeau, nous avons fait le détour par Saguenay le dimanche pour déjeuner avec fiston. Nous vous avons croisé au km 55 de la route 172. Avec les voitures qui nous suivaient de proche, pas moyen d’arrêter rapidement pour vous saluer sans causer un émoi… Nous vous avons donc lancer la main de la voiture! Il y aura sûrement une autre fois, je l’espère!
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Tu parles d’une coïncidence ! Vous avez l’oeil ! Espérons que nous pourrons nous revoir de plus près la prochaine fois !
Bon été, bon vélo !
Robert
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La région du Lac St-Jean est grandiose, chaque fois que nous y allons on passe par La Tuque et longe le magnifique St-Maurice et ses panoramas à couper le souffle et que dire de notre arrivée à Chambord et la vue imprenable sur le Lac St-Jean. Vous lire est toujours aussi captivant et tellement instructif. Merci pour le partage !!!!! On a hâte que vous nous racontiez ça de vive voix, ça va prendre quelques bouteilles de vin je pense 😉😉😉😉
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Plus on a de vin, plus nos histoires sont passionnantes ! On va vider ton cellier 😉
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Salut Françoise et Robert,
Toujours content de vous lire et de suivre votre aventure. Votre passage au Lac St-Jean vous a fait passer à quelques kilomètres de mon village natal. Bonne continuation et je vous souhaite bonne route et des conditions météo favorables.
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Aline et Daniel, j’ai pensé à toi en passant au Lac.
La météo s’améliore peu à peu. Nous sommes maintenant à La Tuque, loin de la Côte-Nord et du froid.
Hasta luego amigos !
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Merci encore! c’est très agréable de vous suivre. La Mauricie est un coin que je connais un peu. Il y aura sûrement des coins que je reconnaîtrai en vous lisant. Bonne route et au plaisir de vous lire!
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Je crois que je me répète! Tellement agréable vous lire, très bien écrit, captivant!
J’ai toujours envie d’y être. Bonne route en Mauricie🚴♂️🚴♀️
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Merci Odette, on est tellement inspirés par ce qu’on vit, contents de voir que ça t’inspire 😉
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